Les ‘Villas’ dites à l’origine ‘Villas miseras’ sont un terme pour désigné les quartiers précaires en Argentine.
Les villas peuvent être définies comme des occupations de terres urbaines vacantes qui produisent des tissus urbains irréguliers, organisées en étroites ruelles dans lesquelles ne peuvent généralement pas passer les véhicules. Elles ont été principalement formées par des pratiques individuelles de la famille au cours du temps. A l’origine, les occupants ont construit leurs maisons avec des matériaux précaires et, au fil du temps, des améliorations de différentes tailles et de qualité ont été apportées. Initialement, elles sont formées de logements à un étage, qui, à partir d’une structure basique, se déploient progressivement. Puis, avec des variations selon l’emplacement et l’intégration urbaine, commence un processus de densification qui comprend l’occupation de terrains vacants (fosses, bords de voies ferrées, etc.) et la construction en hauteur.
Source : p.184, Villes pour toutes et tous du réseau HIC