TOUR DU MONDE DE L’HABITAT VU PAR LA SOCIÉTÉ CIVILE

Guatemala

#Mots-clés : Dernière mise à jour le 8 septembre 2017

ELEMENTS DE CONTEXTE

HISTOIRE

La société guatémaltèque est, depuis la conquête espagnole, divisée en deux groupes : d’une part les Indiens d’origine maya, qui constituent la moitié de la population du pays, qui sont majoritairement très pauvres et vivent principalement dans les hautes terres peu fertiles. D’autre part les “ladinos”, métis et descendants d’Espagnols, essentiellement urbains.

upload.wikimedia.org_wikipedia_commons_thumb_c_c1_tikalas.jpg_800px-tikalas.jpgLes basses terres du Petén, dans le nord du pays, furent le foyer de la civilisation maya classique, dont l’apogée se situe entre le VIIe et le IXe siècle après J.-C. Le site de Tikal abrite encore les ruines de 3 000 structures dont des temples pyramidaux, des places et de nombreux monuments. Entre 1250 et 1520 se sont organisés les premiers États (Quiché, Cakchiquel), dont les guerres perpétuelles devaient faciliter la colonisation espagnole.

C’est un lieutenant d’Hernán Cortés, Pedro de Alvarado, qui conquit le pays en 1524. Santiago de Guatemala, la première capitale, fut fondée en 1527. En 1542, le pays forma la capitainerie générale du Guatemala, sous la dépendance du vice-roi du Mexique.

L’indépendance fut proclamée en 1821, et à la fin du XIXe siècle, le pays entra dans une phase d’expansion économique (développement de la culture du caféier et des infrastructures) qui s’accompagna d’une ouverture aux intérêts étrangers. C’est à cette époque que l’entreprise américaine United Fruit Company constitua, sur la côte Pacifique, un véritable empire bananier qui devait en faire la première puissance économique du pays.

Dans la deuxième partie du XXe siècle, plus exactement de 1961 à 1996, le Guatemala a souffert d’une guerre civile sanglante lors de laquelle les forces gouvernementales ont cherché à mater, souvent de manière brutale, un mouvement croissant pour le droit à la terre et à la justice sociale.

GEOGRAPHIE

Le Guatemala a été surnommé, en raison de la relative douceur du climat de ses hauts plateaux, le “pays de l’éternel printemps”. C’est sur ces hauts plateaux que se trouve la capitale Guatemala Ciudad (officiellement dénommée Nueva Guatemala de la Asunción par opposition à la Antigua Guatemala, ancienne capitale du pays).

La superficie du pays est de 108.890 km2. Il a pour frontières naturelles la mer des Caraïbes à l’est et l’océan pacifique au sud, et a des frontières avec le Mexique, le Bélize, le Honduras et le Salvador. Le Guatemala est traversé par la grande cordillère de type volcanique (Sierra Madre) qui forme deux chaînes dont l’altitude moyenne est de 1500 mètres et où se trouvent des volcans très élevés, pour la plupart éteints. Le pays connaît cependant une activité sismique intense car les tremblements de terre sont fréquents à proximité de la ceinture volcanique.

DEMOGRAPHIE

Le Guatemala est le pays le plus peuplé d’Amérique centrale, il présentait au moment du recensement de 2002 une population de 11,5 millions d’habitants, et a dépassé les 14 millions en 2010 selon les estimations. 50 % de la population vivent dans des villes, dont environ 2,5 millions de personnes vivent dans des taudis. Le Guatemala est le second pays le moins urbanisé d’Amérique centrale, après Haïti. La densité est de 128 habitants/km2. Les principales villes du pays sont Guatemala Ciudad avec une population estimée à 4,1 millions d’habitants et Quetzaltenango avec 500.000 habitants.51 % de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté, et 16 % de la population est en état d’extrême pauvreté. La pauvreté est fortement concentrée dans les zones rurales, puisqu’elles concentrent 72 % de ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté et 83 % de ceux qui vivent en état d’extrême pauvreté.

CONTEXTE SOCIO-POLITIQUE

Le Guatemala est une république présidentielle démocratique, avec des élections législatives et présidentielles qui ont lieu tous les 4 ans. Le président est à la fois le chef de l’État et le chef du gouvernement. Le président et les ministres qu’il nomme sont à la tête du pouvoir exécutif. Le législatif n’est composé que d’une seule chambre comptant 113 députés. Le pays est divisé en 22 départements administratifs, dirigés chacun par un gouverneur nommé par le président.

CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE

Aujourd’hui, le coefficient de Gini (mesure du degré d’inégalité de la distribution des revenus dans une société donnée) de la concentration des terres est de 0,84 pour le Guatemala, l’un des plus élevés au monde et le plus élevé d’Amérique centrale. En effet, un petit nombre de grandes exploitations agricoles (environ 2% des exploitations) possède 57 % des terres arables, alors que les petites « fincas » habitées en majorité par des indigènes représentent 67,5 % des exploitations et occupent seulement 7,8 % du territoire agricole.

L’agriculture représente un quart du PIB, deux tiers des exportations. Ce secteur occupe aussi la moitié de la population active. Le café, le sucre et les bananes sont les principales exportations du pays. Les biens manufacturés et la construction représentent 20% du PIB. L’agriculture dans le pays est avant tout vivrière notamment chez les mayas. Dans les zones rurales moyennes, les familles sont souvent contraintes d’envoyer un ou plusieurs de ses membres dans les fincas (grandes exploitations agricoles comme la United Fruit Company) principalement situés sur les côtes où les terres sont plus fertiles afin de faire survivre la communauté.

UNE DETTE PUBLIQUE ODIEUSE

Une telle dette a pour triple caractéristique d’avoir été prise en l’absence de consentement de la population – absence de bénéfice pour cette population – les créanciers connaissance cette situation. C’est sous le régime militaire de 1954 à 1985 que la dette a débuté. Elle se montait en 2010 à 6Mds USD.

Source : CADTM – Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde, les chiffres de la dette 2012.

L’HABITAT

HISTOIRE DES VILLES – PATRIMOINE

HABITAT URBAIN

Guatemala Ciudad

De son nom officiel Nueva Guatemala de la Asunción, la capitale actuelle du Guatemala fut fondée en 1776 après que de violents tremblements de terre eurent endommagé l’ancienne capitale (Antigua Guatemala). Située dans les Hauts plateaux, une partie du territoire actuel de la ville était déjà occupée à l’époque Maya par une cité du nom de Kaminaljuyú. La capitale est aujourd’hui le centre démographique, économique et politique le plus important du pays et concentre 50 à 60% du P.I.B., loin devant les autres plus grandes villes du pays. L’ancienne ville est reconstruite sur l’emplacement de celle quasi-détruite par un tremblement de terre le jour de Noël 1917, avec ses maisons basses de style colonial aux fenêtres protégées de grilles ajourées et à l’intérieur, le traditionnel patio décoré de fleurs, de fontaines. La ville a connu, à nouveau, de sévères destructions lors du tremblement de terre de 1976. Elle est dominée par trois volcans: Agua, Fuego et Pacaya.

upload.wikimedia.org_wikipedia_commons_c_cb_guatemalacityvolcanoes.jpgUne forte polarisation sociale caractérise l’espace urbain. Les classes aisées ont délaissé le centre historique pour des espaces résidentiels et commerciaux de plus en plus fermés et sécurisés, situés au sud de la ville et le long de la route vers le Salvador. Les quartiers centraux, où l’habitat locatif est très présent, ont une identité nettement populaire. L’habitat précaire des bidonvilles demeure cantonné aux pentes abruptes des ravins qui entaillent le fond du bassin, tandis que les lotissements auto-construits se multiplient à la périphérie de la ville. L’ensemble urbanisé s’étend désormais au-delà du bassin de Guatemala le long de deux axes majeurs, l’un vers les grandes plantations de la plaine côtière pacifique, au sud, l’autre vers l’altiplano à forte population indienne, à l’ouest. Aucune entité politico-administrative commune ne gère cet ensemble hétérogène de municipalités aux ressources très inégales.

Guatemala City est subdivisée en 22 zones, chacune avec ses propres rues et avenues, ce qui rend extrêmement difficile de trouver les adresses dans la ville. Les zones sont numérotées de 1 à 25 mais les zones 20, 22 et 23 n’existent pas encore. Les adresses sont attribuées selon le numéro de rue ou d’avenue, suivi d’un tiret et du nombre de mètres indiquant si on est loin de l’intersection. En théorie, il est donc simple de trouver une adresse. Malheureusement, il n’y a aucun ordre dans les zones, ce qui fait qu’en réalité, il est presque impossible de s’y retrouver.

Quetzaltenango

Fondée au moins 300 ans avant la colonisation espagnole des Amériques, Quetzaltenango, deuxième ville du pays, était à l’époque une ville maya appelée Xelaju, d’où son surnom actuel de Xela (prononcer « Chela »). Avec 500 000 habitants, c’est la deuxième ville du pays, très loin derrière Guatemala Ciudad. La ville est située sur une vaste plaine entourée de collines et de volcans. Elle conserve les anciennes traditions Maya Quiche et le passé colonial, tout en préservant le dynamisme de la vie moderne.

HABITAT RURAL

Niveau légal

DROIT AU LOGEMENT

Depuis 1985, le droit au logement est inscrit,

  • Article 105 de la Constitution : L’Etat, à travers des entités spécifiques, appuiera la planification et la construction d’ensembles résidentiels, en établissant des systèmes de financement adéquats, qui permettront de répondre aux différents programmes, afin que les travailleurs puissent choisir des logements convenables et salubres. Les propriétaires des entreprises seront obligés de fournir à leurs travailleurs, selon les cas établis par la loi, des logements qui respectent les requis susmentionnés.
  • Article 119 (g) de la Constitution : Les obligations fondamentales de l’Etat sont : promouvoir prioritairement la construction de logements populaires, à l’aide de systèmes de financement adéquats afin que le plus grand nombre de familles guatémaltèques deviennent propriétaires. Lorsqu’il s’agit de logements récents ou en coopérative, le système de détention pourra être différent.

Source : CETIM (publication COHRE)

EXPULSIONS FORCEES

Des expulsions violentes de paysans indigènes et d’habitants le long des voies ferrées sont orchestrées par le gouvernement de Alvaro Colom, l’armée et la police. Ces expulsions favorisent les grands propriétaires fonciers du Guatemala.

DROIT FONCIER

  • MANQUE D’INSTRUMENT JURIDIQUE ADEQUATS

En outre, le pays manque d’instruments juridiques adéquats et spécifiques pour répondre aux complexes dynamiques agricoles. Des contradictions persistent entre l’ordre juridique existant et les pratiques coutumières du droit indigène, qui ne sont toujours pas reconnues par l’Etat. Les lois, règlements et procédures concernant l’agriculture n’ont aucune cohérence structurelle et ne permettent pas de répondre rapidement aux conflits concernant la terre. En conséquence, une grande proportion de litiges agraires consiste en différents concernant la propriété d’un même droit patrimonial.

  • LA CONSTITUTION

Selon la Constitution politique du Guatemala, les terres des communautés indigènes et des coopératives agricoles, ainsi que toute autre forme de propriété communale ou collective, y compris la propriété familiale et des projets de logement, sont sous la protection spéciale de l’État. Et ils bénéficient d’une assistance préférentielle en termes de crédit et en termes techniques pour assurer leur possession et leur développement, afin de tendre à une meilleure qualité de vie des habitants (art. 67). L’analyse des articles 66 et 67 de la Constitution permet de conclure qu’il y a un régime constitutionnel qui protège les terres communales. L’article 68 ordonne que l’État fournisse des terres étatiques aux communautés indigènes qui en ont besoin pour leur développement.

Le droit de la Land Registry (décret n ° 41/2005 du Congrès de la République) a été publié dans la poursuite des Accords de paix, et permettent de clarifier et de régler les problèmes de propriété foncière dans le pays.

Depuis le siècle dernier, une solution au manque de logement a été la création des « pigeonniers » ou maisons de voisinage, grandes maisons où vivent plusieurs familles, diminuant ainsi le coût du logement (cf les « Yotivenco » en Argentine).

ACCAPAREMENT DES TERRES & ACCES A LA TERRE

L’un des défis les plus importants du Guatemala est l’accès à la terre. D’une part, un grand nombre de familles à faible revenu n’ont pas de preuve légale qu’ils possèdent la terre qu’ils habitent, bien qu’ils l’aient achetée ou héritée. D’autre part, certaines familles occupent de façon informelle des biens appartenant à l’État ou à des entreprises privées, et sont donc confrontées quotidiennement aux risques d’éviction forcée. Ces propriétés sont rarement équipées avec les services de base et sont souvent situées dans des zones vulnérables, comme les pentes des ravins des grandes fincas et les berges de rivières, ainsi que les terres situées le long de la ligne de chemin de fer. Vidéo sur le quartier Asentamiento 5 de novembre à Guatemala Ciudad.

GROUPES VULNERABLES

  • Jeunes
  • Personnes âgées
  • Femmes

PRATIQUES INTERESSANTES

Niveau social et économique

MARCHE DU LOGEMENT

PENURIE DE LOGEMENT : La pénurie de logements est un des problèmes majeurs du pays, selon El Centro de Estudios Urbanos y Regionales (CEUR) de l’Université San Carlos de Guatemala. On estime ce déficit à plus d’un millions de logements aujourd’hui. Or cette pénurie constitue une opportunité pour les propriétaires, qui se permettent ainsi d’augmenter les loyers, avec la menace d’expulsion en cas de non payement. Pour remédier à cela, en 1948, le gouvernement proposa le décret 504 « Loi des baux et de la construction d’immeubles », permettant de réguler le montant des loyers. Mais cette loi ne vit finalement jamais le jour, sous la pression de l’Association des propriétaires urbains et constructeurs, qui la jugeaient contraire à la Constitution, et ce malgré la création de la Ligue des locataires qui soutenaient le projet de Le coût du logement : la plupart des familles dans le besoin vivent dans des maisons mal construites avec des matériaux instables (tôles ondulées, planches de bois ou de chaume, palmier). D’autres, qui n’ont même pas cette structure de base, payent plus de la moitié de leur revenu mensuel pour des maisons minuscules occupées par plusieurs familles. Même quand une famille a un revenu modéré ou a réussi à économiser une petite somme d’argent, l’obtention d’un prêt pour acheter des terres ou acheter une maison au Guatemala est encore souvent difficile. loi. Le décret qui fut promulgué en lieu et place du précédent n’apporta pas de changements majeurs quant à la régulation des loyers. Enfin, c’est en 1953 que vit en le jour la Loi sur les baux, qui déclara les droits des locataires prioritaires, et annulaient tous les autres contrats qui violeraient les droits des locataires.

Voir pdf à l’adresse : http://ceur.usac.edu.gt

COUT DU LOGEMENT : la plupart des familles dans le besoin vivent dans des maisons mal construites avec des matériaux instables (tôles ondulées, planches de bois ou de chaume, palmier). D’autres, qui n’ont même pas cette structure de base, payent plus de la moitié de leur revenu mensuel pour des maisons minuscules occupées par plusieurs familles. Même quand une famille a un revenu modéré ou a réussi à économiser une petite somme d’argent, l’obtention d’un prêt pour acheter des terres ou acheter une maison au Guatemala est encore souvent difficile.

QUALITE DES LOGEMENTS

HABITAT INFORMEL / BIDONVILLE / SANS-ABRI

Le déficit de logements au Guatemala est estimé à 1,2 millions de logements. Le conflit armé qui sévit au Guatemala a eu comme conséquence le déplacement d’un million de personnes, principalement vers la capitale mais aussi vers les régions frontalières. La population de la capitale a ainsi cru dans des proportions importantes, ce qui a mené à la création de nombreux bidonvilles. Pour remédier à cette situation, la loi sur le “Droit au Logement” a finalement été approuvée en 1996. Supervisée par le Ministère des Communications, de l’Infrastructure et du Logement, le budget octroyé à ce projet est ridiculement bas, et la corruption des responsables gouvernementaux a mangé ce petit budget, ce qui ne laisse plus rien pour ceux qui ont de vrais besoins de logement. Les demandes de subvention en vertu de cette loi font l’objet d’un processus très long et bureaucratique, et exige également du demandeur une somme considérable d’argent, ce que beaucoup n’ont pas. Cette loi ne représente donc pas actuellement une vraie solution. En conséquence, la politique du logement de ces dernières décennies a été principalement caractérisée par des solutions «cosmétiques». Les résidents doivent d’abord occuper un terrain relativement inhabitable pour gagner l’attention des autorités ; après qu’un certain temps d’occupation soit écoulé, l’état peut envisager de l’équiper des infrastructures de bases.

En conséquence de ces innombrables problèmes, les résidents des bidonvilles et autres mouvements sociaux ont commencé à travailler eux-mêmes sur un projet de loi, en s’appuyant sur leurs propres expériences, sur la Constitution, sur les lois nationales et sur les traités internationaux des Nations Unies qui garantissent le droit au logement. L’Université de San Carlos et les institutions étatiques compétentes ont affiné la proposition. En 2008, le projet a été présenté au Congrès. Là aussi, la proposition a été révisée et finalement approuvée par les commissions du Congrès. Depuis lors, il est coincé, alors qu’il ne doit plus qu’être relu et approuvé, ce qui est en principe une formalité. Depuis août 2011, des activistes ont décidé de créer un « congrès des bidonvilles », et de camper devant les portes du Congrès, jusqu’à ce qu’ils soient entendus.Leur revendication : “Nous exigeons que des cabanes soient transformées en maisons habitables, que notre terre et nos maisons soient légalisés afin que nous puissions enfin nous connecter aux services de base, nous exigeons que le logement soit fourni aux familles qui en ont vraiment besoin.” Pour consulter la proposition de loi : http://www.hic-al.org/noticias.cfm?noticia=637&id_categoria=16

ROLE DES POUVOIRS PUBLICS

Niveau culturel – religieux – symbolique

Niveau écologique

Selon les mouvements sociaux : les problèmes et recommandations

PROBLEMES MAJEURS :

  • l’accès au logement
  • le coût des loyers
  • la fourniture de services urbains
  • l’équipement des logements avec les services de base
  • la légalisation de la propriété pour les communautés pauvres urbaines et rurales

REVENDICATIONS MAJEURES :

  • Emission d’un décret présidentiel mettant fin aux expulsions forcées.
  • Création d’un groupe de travail entre les institutions et les organisations sociales des différentes communautés pour la reconnaissance du droit à la terre et au logement.

QUELQUES MOUVEMENTS SOCIAUX :

Ce mouvement est constitué de :

  • CONAPAMG, Coordination nationale des résidents et des zones marginalisées du Guatemala (Coordinadora Nacional de Pobladores y Areas Marginadas de Guatemala, Roly Escobar)

http://fre.habitants.org/content/keyword/CONAPAMG

  • ACONALFER, Association de coordination nationale des établissements de la ligne ferroviaire (Domingo Hernández)

Joindre doc word Frepogua – Aconalfer

  • FREPOGUA, Front des habitants des bidonvilles du Guatemala, ils revendiquent le droit à un logement décent pour les familles des bidonvilles.
  • UNASGUA, Union nationale des établissements du Guatemala (Luis Lacán)
  • ALAYCOPOGUA (Víctor González)
  • ACPD (Tomás García)
  • La Vía Campesina de Guatemala
  • Coordinadora Nacional de Viudas de Guatemala (CONAVIGUA-MOJOMAYAS)
  • Coordinadora Nacional de Organizaciones Campesinas (CNOC)
  • Coordinadora Nacional Indígena y Campesina (CONIC)
  • Comité de Unidad Campesina (CUC)