L’agriculture urbaine ou périurbaine englobe des activités diverses qui vont de l’aquaculture à l’élevage et de l’horticulture à l’agroforesterie. Certaines activités sont concentrées en zone périurbaine (élevage), alors que d’autres sont pratiquées dans le tissu même des villes… D’autres encore sont directement liées aux spécificités des villes (l’aquaculture dépend de la présence d’étangs, de ruisseaux, d’estuaires, de lagons), tandis que l’agroforesterie se pratique davantage en présence de ceintures vertes. Ces produits d’origine intra et périurbaine jouent un rôle important dans l’approvisionnement des grandes capitales sud-américaines et africaines. L’agriculture (péri)urbaine permet de réduire la pression sur le front pionnier forestier et de ce fait, sur la dégradation forestière. Elle permet aussi de réduire la pollution dans les villes (MARGIOTTA M., 1997).
Source : Site FAO
On retrouve cette pratique dans tous les pays du monde, tant au Sud qu’au Nord de la planète. Les raisons sont très diverses, allant de la survie alimentaire au redéveloppement d’espaces de rencontre et de convivialité en ville, en passant par la volonté de créer des couloirs écologiques urbains pour préserver la nature.