TOUR DU MONDE DE L’HABITAT VU PAR LA SOCIÉTÉ CIVILE

Mozambique

#Mots-clés : Accaparement des terres, Droit foncier Dernière mise à jour le 8 septembre 2017

ELEMENTS DE CONTEXTE

HISTOIRE

LE DANGER DES MINES

Le Mozambique a fait partie des pays les plus minés au monde, en raison de la guerre civile qui s’y est déroulé de 1977 à 1992. Le déminage est en cours depuis plusieurs années. Les sites font l’objet d’une signalisation.

GEOGRAPHIE

DEMOGRAPHIE

Le Mozambique est un pays de grands contrastes. Situé dans le sud de l’Afrique, il a des frontières avec six autres pays et plus de 2.500 km de côtes de l’océan Indien. Sa population est remarquablement jeune, avec 10 millions d’enfants représentant la moitié de la population totale de 20 millions. Plus de 1,6 millions de personnes sont infectées par le VIH/sida. Au Mozambique, 500 personnes sont infectées par le VIH/sida chaque jour, en particulier les femmes et les enfants. Comme toute une génération de parents meure au Mozambique, ils laissent derrière eux un vide social et plus de 1,5 million d’orphelins dont 500.000 dus au seul VIH / SIDA. Des milliers d’enfants ont été rendus orphelins et vivent dans des logements insalubres et dangereux.

Source : Habitat for Humanity

CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE

Depuis la fin de la guerre civile en 1992, l’économie du Mozambique a augmenté. Cependant, il reste parmi les plus pauvres du monde 20 pays et se classe 175 e sur 179 sur l’indice 2008 du développement humain. Le revenu par habitant est de 370 $ US et plus de 58 pour cent des enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté. Soixante dix pour cent de la population vit dans les zones rurales et subsistent en cultivant de petits lopins de terre. D’autres migrent vers l’Afrique du Sud pour trouver du travail, laissant les familles derrière comme ils chercher un avenir meilleur.

Source : Habitat for Humanity

L’HABITAT

HISTOIRE DES VILLES – PATRIMOINE

HABITAT EN ZONE URBAINE

HABITAT EN ZONE RURALE

Aspects légaux

DROIT AU LOGEMENT

EXPULSIONS FORCEES

DROIT FONCIER

ACCAPAREMENT DE TERRES

Un rapport, réalisé par le FIAN Secrétariat International fait état de la problématique de l’accaparement des terres au Mozambique. Télécharger le rapport (2010). Les auteurs analysent les causes et impacts de l’accaparement de terre à travers une étude de cas, celle de la production d’agro-carburants dans le district de Massingir (Province de Gaza).

C’est une société britannique qui a racheté des terres afin de réaliser un megaprojet de canne à sucre. En 2006, la société dépose avec succès auprès du Gouvernement mozambicain une demande d’allocation de terres, et ce pour une durée de 50 ans. Les responsables du pays étaient enthousiastes à l’idée que ce projet allait apporter un développement communautaire local. Le Président du Mozambique avait alors annoncé que ce projet de biocarburant n’allait pas déloger les fermiers de leurs terres, le projet faisant état de terres presque inhabitées. En réalité, un nombre important de familles occupait ce territoire ! La Loi foncière du pays oblige à la consultation des populations en pareil cas. C’est ainsi que, semble-t-il, seules les élites communautaires et les plus âgés ont été consultés, avec pour résultat qu’ils semblaient assez favorables au projet, et ce malgré les oppositions du reste de la population. Les auteurs de cette étude estiment également que les questions posées n’étaient pas entièrement pertinentes car elles ne concernaient que la réinstallation sur d’autres terres. Cela pose de nombreuses questions sur le processus de consultation des populations.

A ceci on peut ajouter que la situation devait modifier la vie des éleveurs. Coupés de leurs zones de pâturage et des routes habituelles, ils devaient devenir semi-nomade. Leur mode d’habiter était remis en cause !

Au niveau du droit foncier, les auteurs relèvent un risque important : si durant les 50 premières années la société britannique ne serait que locataire des terres, elle pouvait ensuite demander le contrôle effectif des terres (accès indirect à la propriété foncière). Au final, la société n’a pas poursuivi son exploitation au-delà de 2009, ce qui a été un grand soulagement pour les populations !!!

Récemment (2012), l’Etat du Mozambique s’est engagé à développer et à approuver d’ici juin 2013 “des réglementations et des procédures autorisant les communautés à se lancer dans des partenariats basés sur un bail de location ou de sous-location (cessao de exploraçao), ce qui suscite de nombreuses controverses.

PRATIQUES INTERESSANTES

Aspects sociaux et économiques

MARCHE DU LOGEMENT

QUALITE DES LOGEMENTS

HABITAT INFORMEL / BIDONVILLE / SANS-ABRI

ROLE DES POUVOIRS PUBLICS

Aspects culturel – religieux – symbolique

Aspects écologiques

PROBLEMES MAJEURS SELON LA SOCIETE CIVILE :

REVENDICATIONS MAJEURES DE LA SOCIETE CIVILE :

QUELQUES MOUVEMENTS SOCIAUX :

  • HABITAT FOR HUMANITY MOZAMBIQUE = Habitat travaille avec la communauté locale pour construire des maisons simples et décentes. Habitat Mozambique fournit également des toilettes, des moustiquaires et certeza (un liquide d’épuration de l’eau qui rend l’eau potable). Chaque maison est également protégé par une volonté juridiquement exécutoire veiller à ce que l’accaparement de propriété n’a pas lieu. Les enfants ont le droit de rester à la maison, même si leur fournisseur de soins meurt. Depuis 2004, il a été décidé de travailler principalement avec les orphelins et les enfants vulnérables. WebsiteLes contacter