TOUR DU MONDE DE L’HABITAT VU PAR LA SOCIÉTÉ CIVILE

Cité jardin

Dernière mise à jour le 6 septembre 2019

Les villes-jardins ont servi de modèle à de nombreuses banlieues. Howard Ebenezer (dans son livre « A Peaceful Path to Real Reform » en 1898) croyait que de telles cités-jardins étaient le mélange parfait de la ville et de la nature et qu’une nouvelle civilisation pouvait être trouvée en mariant la ville et le pays. Les villes seraient largement indépendantes, gérées par les citoyens qui y ont un intérêt économique et financées par des loyers au sol sur le modèle géorgien. Le terrain sur lequel ils devaient être construits devait appartenir à un groupe de fiduciaires et être loué aux citoyens.

Source : Wikipedia

Howard a proposé et défini comme une ville-jardin un modèle de peuplement qui, selon lui, résoudrait le problème de l’habitat humain à l’ère industrielle. Cette solution répond à une triple critique politique, sociale, hygiénique et culturelle de la société industrielle dont les défauts et les contradictions se résument dans l’antagonisme de la ville et de la campagne. La ville-jardin permet « la combinaison saine, naturelle et équilibrée de la vie urbaine et rurale, et ce sur des terrains appartenant à la municipalité » ; elle offre tous les avantages respectifs de la ville et de la campagne (jouissance de la nature et vie sociale animée, salaires élevés et vie bon marché, nombreux emplois et travail de proximité, absence de pollution et de divertissement) sans leurs inconvénients (exploitation du travailleur, taudis, sous équipement, centralisation industrielle).

La garden-city, conçue par Howard, est une création ex nihilo sur un terrain vierge. Sa superficie et sa population sont limitées : le domaine collectivisé doit avoir 2 400 hectares ; la ville elle-même n’occupe que 400 hectares pour une population qui ne devrait pas dépasser 30 000 habitants. Un système de jardins et d’avenues plantées structure le noyau urbain, organisant le regroupement et la distribution des bâtiments publics dans le centre, puis les commerces et les logements et enfin les écoles, et permettant d’implanter les industries en périphérie où elles sont en contact direct avec la ligne électrique ferroviaire qui entoure la zone urbaine.

Source : Encyclopédie Universalis

Voir aussi : Cité-Jardin (pdf)